Comment bien préparer un audit RGPD dans son entreprise ?
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Pour avoir géré quelques audits RGPD, je dirais que l'erreur fatale, c'est de ne pas cartographier précisément les données personnelles traitées. Qui collecte quoi, comment, pourquoi, où sont stockées les données, et combien de temps ? Sans cette vision claire, impossible de justifier quoi que ce soit. Un outil qui peut aider, c'est un simple tableur au départ, mais il faut rapidement passer à un logiciel de gestion de la conformité (certains sont spécifiquement axés RGPD). Ça permet de centraliser l'information et d'automatiser certaines tâches. Mêis attention, aucun outil ne remplace une bonne compréhension des règles et une implication de toute l'entreprise.

Bon, petit retour après avoir suivi vos conseils (enfin, surtout celui d'Etheryx, soyons honnêtes). La cartographie des données, quelle galère au départ ! J'avais l'impression de découvrir des trucs que je connaissais déjà, mais en fait, non. C'est fou ce qu'on oublie ou ce qu'on considère comme acquis. Bref, ça a pris du temps, mais au final, l'audit s'est beaucoup mieux passé que ce que je craignais. L'auditeur était même plutôt content de la clarté de la documentation. Bon, il a quand même relevé quelques points à améliorer (forcément), mais rien de dramatique. Du coup, merci pour les tuyaux ! Et pour ceux qui se posent la question : oui, la cartographie, c'est relou, mais c'est indispensable. Faut pas faire l'impasse.

Content que ça ait porté ses fruits, NaviGatorZ90 ! Et t'as raison de souligner que c'est chronophage, la cartographie. C'est le genre de truc où on se dit "pfff, c'est bon, je sais comment ça marche ici", et puis en creusant un peu, on découvre des process obscurs qui traînent depuis des lustres. Genre, le stagiaire de 2015 qui avait mis en place un système Excel pour gérer les contacts, et que personne n'a jamais mis à jour... des histoires qu'on voit tous les jours. Mais bon, c'est le jeu. Pour aller plus loin, une fois que t'as ta cartographie des données, faut vraiment se pencher sur la documentation. C'est là que tu vas pouvoir justifier tes choix, prouver que t'as bien pris en compte les principes du RGPD (licéité, transparence, minimisation, etc.). Et c'est là que tu vas vraiment voir si il y a encore des trucs qui ne sont pas clairs. Un point souvent négligé, c'est la gestion des consentements. Est-ce que t'as bien mis en place un système pour recueillir le consentement des personnes concernées ? Est-ce que ce consentement est libre, éclairé, spécifique et univoque ? Est-ce que tu peux prouver que tu as obtenu ce consentement ? Et surtout, est-ce que t'as un moyen de retirer ce consentement facilement ? Parce que c'est souvent ça qui coince lors d'un audit. On collecte les données, mais on oublie de gérer le cycle de vie du consentement. Et ça, c'est une source de problèmes garantie. D'ailleurs, je me demande si c'est pas là que le bat blesse la plupart du temps, et pas la manière dont on stocke les données en elles-mêmes. Faut que je me penche là-dessus lors de mon prochain audit rgpd, voir si les autres boites gèrent ça mieux que celles que j'ai déjà auditées. Autre truc : la sécurité des données. C'est pas juste une question de pare-feu et d'antivirus. Faut aussi penser à la sécurité physique des locaux, à la gestion des accès, à la formation du personnel, etc. Un audit RGPD, c'est une revue complète de tous les aspects de la protection des données, pas juste un contrôle technique. Et pour finir, faut pas hésiter à se faire accompagner par un expert. C'est un investissement, certes, mais ça peut éviter bien des erreurs et des sanctions. Parce que le RGPD, c'est un truc sérieux, et les amendes peuvent être salées. Mais je pense que ce n'est pas seulement une question d'éviter les amendes, c'est aussi une question de confiance avec ses clients et ses partenaires. Montrer qu'on prend la protection des données au sérieux, c'est un argument commercial de plus en plus important.

La vidéo de Commercillisible37 est top pour un rappel des bases 👌. Pour compléter, si vous avez beaucoup de formulaires web, je conseille vivement de mettre en place un système de "consentement par case à cocher" explicite pour chaque type de donnée collectée. C'est un peu lourd à mettre en place au début, mais ça simplifie grandement la gestion des consentements et ça évite les ambiguités. Et surtout, gardez une trace de ces consentements (date, heure, IP...). C'est du boulot, mais ça peut vous sauver la mise en cas de contrôle 😅.

NaviGatorZ90, tu as raison, c'est flippant au début, mais une fois qu'on a mis en place les process, ça roule. On dirait presque qu'on est des espions à traquer la moindre donnée 🕵️ (bon, en mieux, hein !). Plus sérieusement, ChartChamp67 a bien raison, l'explicite est vraiment important et comme dit l'adage : ce qui est écrit reste, les paroles s'envolent. L'audit devient plus simple après. C'est un peu comme quand on fait du yoga, au début, on se tord dans tous les sens, et puis, petit à petit, on trouve la bonne posture et tout devient plus fluide. Ça demande de la rigueur et de la persévérance, mais les bénéfices sont là.

VelocityPulse32, la comparaison avec le yoga est bien trouvée ! C'est vrai que la mise en conformité RGPD, c'est un peu comme enchaîner les postures : au début, on est raide, on ne comprend pas tout, et puis, force de répétition, on gagne en souplesse et en maîtrise. Et la traçabilité, c'est notre tapis de yoga, il nous assure une base solide pour ne pas tomber. On ne peut pas dire que c'est une partie de plaisir, mais au moins, on est sûr de ne pas se blesser. Par contre, je trouve que l'analogie s'arrête là. Le yoga, c'est pour notre bien-être personnel, alors que le RGPD, c'est pour le bien-être des données des autres. C'est une responsabilité, et ça change tout. Faut pas oublier que derrière chaque case cochée, il y a une personne avec des droits. Et notre rôle, c'est de les protéger, même si ça nous demande de devenir des espions de la donnée. En parlant d'espionnage, j'ai lu une étude récemment qui disait que près de 70% des violations de données sont dues à des erreurs humaines. Ça veut dire que même avec les meilleurs outils et les process les plus rodés, on n'est jamais à l'abri d'une bourde. D'où l'importance de la formation du personnel, et de la sensibilisation aux enjeux de la protection des données. Parce que la faille de sécurité, elle est souvent entre la chaise et le clavier, comme on dit. Et pour finir sur une note plus légère, je me demande si on ne devrait pas organiser des séances de yoga RGPD au bureau. Ça pourrait détendre l'atmosphère et rappeler à tout le monde l'importance de la posture à adopter face aux données personnelles. Après tout, un esprit sain dans un corps sain, ça ne peut pas faire de mal, surtout quand il s'agit de RGPD.
NaviGatorZ90 :
Je me demandais, pour ceux qui ont déjà vécu ça, quelles sont les erreurs à ne surtout pas commettre ? Genre, les trucs vraiment basiques qu'on a tendance à oublier et qui peuvent plomber tout l'audit. Parce que bon, le RGPD, c'est vite le bordel si on s'y prend mal, non ? Y'a des outils spécifiques qui vous ont sauvé la mise ?
le 19 Septembre 2025